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[Julio] Analyse Milan AC

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Blackool02
PsyKeDeLiK
omzebest13
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Message par omzebest13 Jeu 10 Juin - 1:24

Analyse Milan AC par Julio

Nelson Dida : On retiendra que le brésilien aura une fois de plus vaincu la concurrence (et les pépins physiques) et finit titulaire avec le Milan AC. Une saison particulière puisqu’il la démarre remplaçant de Storari alors qu’Abbiati est encore blessé. Le romain fait un début de saison epoustoufflante et Nelson ne peut que le regarder jouer, cependant ce dernier va aussi se blesser. Dida devient alors titulaire contre l’AS Roma, le match que la presse a considéré le tournant de la saison pour les rossoneri. Quelques jours plus tard face au Real, il est l’auteur d’une des plus grosses boulettes de sa carrière avant de sortir un arrêt venu d’ailleurs face au Chievo en championnat. En 3 jours, sa carrière était résumée. Par la suite il gardera sa place de titulaire avant de la lacher à Abbiati en janvier après une petite baisse de forme. Finalement Abbiati se blesse de nouveau, Dida est de nouveau titulaire et est l’auteur de bonnes performances. Une saison positive dans l’ensemble et pour finir sa carrière sur une bonne note.

Christian Abbiati : La carrière d’Abbiati au Milan est tout sauf un long fleuve tranquille, alors qu’il avait retrouvé sa place de titulaire l’an passé, il se blessait gravement au genou en mars 2009. Il démarre donc la saison blessé et est disponible seulement fin novembre, il est alors…troisième gardien. Finalement Storari est prêté à la Samp et Dida connait toujours ses baisses de forme, Abbiati retrouve une place de titulaire pendant deux mois (février/mars) offrant des prestations rassurantes, mais il va de nouveau de blesser avant de relaisser la place à Dida en fin de saison.

Alessandro Nesta : Après un an d’inactivité et des rumeurs de retraite, Nesta est revenu à un niveau inespéré, démontrant être un des plus grands défenseurs de ces 20 dernières années. Titulaire avec Thiago Silva, il évolue tout de suite à un niveau très impressionnant, retrouvant sa verve passée, élégant, autoritaire, propre, il est un des leaders de l’équipe. Le moment le plus marquant est son doublé face au Chievo en fin de match qui permet au Milan de prendre les trois points, il marquera également face à la Juventus. Alors que le Milan est encore en course pour le Scudetto, Nesta se blesse pour les deux derniers mois de la saison. Unique point noir de sa saison : le match contre Manchester où, comme toute l’équipe, il fut totalement dépassé.

Thiago Silva : Incontestablement, l’une des recrues les plus réussies de la Serie A. Arrivé en janvier dernier, ses six mois d’entrainements aux cotés de Maldini auront été visiblement efficace. Ainsi il connait déjà les mécanismes de la défense rossonera et s’impose de suite, avec Nesta il forme un duo élégant et complet. Autoritaire, précis, relance propre, vraiment convaincant. On attend encore plus sur le plan offensif, mais on peut dire que Milan a réussi à palier le mieux possible la retraite de Maldini.

Luca Antonini : Peu considéré par Ancelotti, Leonardo lui a réellement donné sa chance mais seulement lorsque les blessures l’ont contraint à le faire (en effet, Antonini n’a joué qu’une seule fois lors des 15 premiers matches de championnat). Antonini a pris cette chance au vol et n’a plus lâché le couloir gauche de la défense du Milan AC. Si défensivement, il présente quelques lacunes, il donne tout et compense par sa hargne et son envie (à l’image de son compère Abate de l’autre côté, sauf que Luca est plus intelligent que lui indéniablement). Physiquement il est parfait pour ce poste, offensivement il démontre une bonne entente avec Ronaldinho. Il devient l’un des chouchous du public et marque son premier but avec les rossoneri face à la Juventus pour finir le championnat après moult occasions durant l’ensemble de la saison.

Ignazio Abate
: D’abord essayé ailier droit, Leonardo va finalement en faire son arrière droit. Un peu comme Antonini, Abate comble son manque d’expérience dans ce secteur par sa hargne et son envie. C’est un coup de poker tenté par Leonardo qui n’aura que moyennement réussi. Si Abate court beaucoup, c’est souvent dans le vide, des erreurs défensives mais surtout un apport offensif brouillon et peu efficace et des centres dignes de joueur de Cassis-Carnoux.

Kakhaber Kaladze : Plus les saisons passent et moins le géorgien joue, il faut dire que la concurrence au poste de défenseur central était rude cette saison et que Kaladze a encore connu pas mal de pépins physiques, ainsi il n’a joué que lors de la première partie de saison. Par la suite quelques incompréhensions avec Leonardo voire les dirigeants l’ont condamné au banc et à la tribune, mais Kaladze n’a pas bronché.

Oguchi Onyewu : Un seul match (en Champion’s League contre Zürich) pour le défenseur américain arrivé gratuitement en provenance du Standard. En effet, il se rompt le genou en sélection américaine. Mais son geste sympathique en fin de saison est à souligner : il acceptera de prolonger d’une année supplémentaire au club sans toucher un seul euro durant celle-ci, en guise d’excuse pour sa longue absence de cette saison.

Giuseppe Favalli : Le bon vieux Beppe avait démarré la saison remplaçant, prêt à donner un coup de main, comme souvent il a été appelé à jouer. Tout comme Ancelotti, Leonardo l’utilise également défenseur central, il palliera à l’absence de Nesta et sera pratiquement irréprochable. Du haut de ses 38 ans, il va museler plus d’un attaquant, son placement, son sens de la position, de l’anticipation et son intelligence de jeu sont à montrer dans toutes les écoles. Favalli termine sa carrière sous une ovation du public de San Siro, un hommage qu’il a sans aucun doute mérité. Dommage pour lui d’avoir eu l’illustre Maldini en Nazionale devant lui, poste pour poste, sinon sa carrière chez les azzurri aurait pu être tout aussi honorable que celle en club.

Gianluca Zambrotta : Inutile de le cacher, il a connu une saison difficile, titulaire en première partie de saison, il a souvent déçu, se contentant de faire le minimum : être attentif défensivement avec quelques montées offensives. Sauf qu’il fut très souvent étourdi en défense, et totalement à côté de la place en attaque. Ensuite les pépins physiques sont venus s’en mêler – comme si cela ne suffisait pas – et il a donc fini la saison remplaçant. Aucun passe décisive délivrée : c’est dire la teneur de sa saison !

Gennaro Gattuso : A l’image de son compère Zambrotta, Rino n’est plus que l’ombre de celui de 2006. Émoussé physiquement par de nombreuses et longues saisons en club, ajoutées aux incalculables convocations en Nazionale (il tournait les dernières saison à 50-60 matches par saison), Gattuso ne peut plus, tout simplement. D’autant plus, vu qu’il sortiat d’une saison où il avait été longuement blessé et où son temps de jeu s’amenuise de plus en plus. Il a essayé de faire quelques gestes marquants comme baisser son salaire en cours de saison, mais cela ne fera pas oublier ses sorties médiatiques intempestives quand Monsieur n’est pas content d’être sur le banc.

Clarence Seedorf : Paradoxal. Ses 34 ans commencent à peser lourd sur sa régularité, mais Clarence est toujours décisif. Il ne peut plus jouer seul trequartista prenant en charge toute la largeur du terrain et tout le jeu de l’équipe. De plus, il ralentit assez souvent le jeu rossonero en perdant de nombreux ballons précieux à cause d’une lenteur chronique dans l’exécution de ses inspirations… géniales, il faut le dire. Il reste donc néanmoins un des joueurs les plus élégants du Calcio, faisant preuve d’une lecture de jeu et d’un bagage technique hors du commun (frappes, intelligence sur le terrain…). Décisif à plusieurs reprises encore (Chievo par exemple), Seedorf, seul joueur à avoir gagné quatre fois la Ligue des Champions avec trois clubs différents, doit donc adopter un nouveau statut pour lui : celui de joker de luxe.

David Beckham
: Après un première (demie) saison rassurante en Lombardie durant laquelle il en a impressionné plus d’un, Beckham n’a pas su réitérer ses petits exploits de l’an dernier. Aligné sur le côté droit de l’attaque à la place d’un Pato, toujours blessé, il n’a pas su exploit au mieux son extraordinaire talent de passeurs et de centreurs (surement le meilleur au monde avec son compère Gerrard) en ralentissant beaucoup trop le jeu du Milan. Puis il va se blesser très gravement contre le Chievo et va par conséquent manquer l’objectif qui l’a fait venir à Milan : la Coupe du Monde (toutefois, il sera du déplacement en Afrique du Sud avec la délégation anglaise comme membre de l’encadrement non-officiel). Saluons cet immense joueur !

Mathieu Flamini : Des fautes à la limite du raisonnable, un engagement dans les duels qui rappellent celui du championnat anglais où on le surnommait Mad Dog (littéralement “chien fou”). Après un début de saison très moyen à ce niveau (puisqu’on ne peut remettre en cause son investissement pour le club), le français s’est bien repris à partir de Janvier mais s’est vu souvent prendre sa place par Gattuso. Incompréhensible ? Leonardo avait surement la crainte que Flamini se fasse sortir (il a pris 9 jaunes et 2 rouges cette saison !). Mais il pourrait rester un des éléments d’avenir de l’effectif. Déjà parce qu’il est ultra-motivé sur les pelouses italiennes où il a su s’imposer comme un récupérateur sérieux de l’équipe (où il fluidifie le jeu), mais également car il peut occuper une position de latéral droit. Problème, ce poste n’est pas assez prestigieux pour celui qui s’inscrit dans la ligné de Rino Gattuso. Tant au niveau de son jeu et de son caractère qu’au niveau de son salaire extravagant…

Andrea Pirlo : Il est redevenu ‘Il Maestro’ dans l’entre-jeu milanais. Il suffit de regarder ses statistiques : 2511 passes en championnat, ce qui fait de lui le joueur qui touche le plus de ballons de la Serie A. De plus, il a été l’élément du groupe le plus utilisé par Leonardo. D’ailleurs, c’est à cause de cela qu’il finira sur les rotules en fin de saison (un mauvais présage pour celui qui a toujours fait bonne figure en Squadra Azzurra). Même s’il ne redeviendra jamais le Pirlo de 2005-06-07, il a considérablement nettoyé son jeu des impuretés de deux saisons précédentes, en se remontrant utile dans un 4-3-3. Toutefois, il reste assez souvent irrégulier dans ses transversales et son apport au jeu milanais (qui en a bien besoin), qui se repose alors exclusivement sur l’entente Seedorf-Ronnie quand Pato n’est pas là. Côté prestations défensives, il est inutile de revenir là dessus : Pirlo n’est pas fait pour ça.

Massimo Ambrosini
: Il a assuré la continuité parfaite de Maldini dans son rôle de capitaine. Faisant preuve de courage, d’abnégation de volonté et de charisme – élément nouveau corrélé à son port du brassard indéniablement -, il a essayé de combler tous les manques du Milan cette saison, comme lors du fameux match retour face à Manchester, où il occupa un rôle de défenseur axial en dépannage (non sans mal). Il termine la saison sur les rotules car il a joué plusieurs longs mois en tant que seul vrai récupérateur (aux côtés de Pirlo et de Seedorf), avec un âge également qui ne l’aide pas. Ambrosini au Mondial ? Quelqu’un en a décidé autrement.

Ronaldinho : Qui aurait parié sur un tel retour ? Surtout après sa première saison à Milan. La conséquence peut être d’un nouvel entraineur, un compatriote, avec lequel le courant passait mieux ? En tout cas, Ronnie a régalé le public de San Siro lors de certaines rencontres. Les statistiques parlent pour lui : 17 passes décisives en championnat. Léo a essayé de le faire jouer en trequartista pour remplacer Kaka en début de saison, dans un 4-3-1-2, et ce ne fut pas du tout une réussite. Mais on a très vite à Milan compris que les libertés qu’il avait dans le couloir (gauche notamment) lui permettait de se mettre bien plus en valeur (percussions, actions de buts, centres…). Le marquage est beaucoup plus souple que dans l’axe, et ça se remarque quand il repique d’un côté, on voit que ça se referme beaucoup plus rapidement. C’est pourquoi il choisit souvent l’option débordement sur son latéral. Son travail défensif consiste seulement à un repositionnement. Un des hommes forts de la saison qui fera partie de l’effectif lombard l’an prochain.

Alexandre Pato : Il Papero formait durant la première partie de saison un pion inamovible de l’attaque lombarde (avec Dinho et Borriello). Il a toutes les qualités qu’il faut pour évoluer sur ce côté droit (rapide, imprévisible, preneur de risques…). Ses blessures et rechutes auront été un véritable coup de poignard au Milan cette année, tout comme celles de Nesta (au niveau de l’importance de ces éléments dans le groupe milanais). Sans lui, Milan est moins agréable à voir jouer, et moins efficace. Pour deux raisons : tout d’abord, son ratio de buts par match est excellent (pratiquement un but toutes les deux rencontres), mais aussi quand on observe les résultats des milanisti cette saison, ils ont gagné plus des trois quarts de leurs parties avec le petit génie brésilien. Mais si son apport -irremplaçable aujourd’hui au vu de l’effectif à l’heure où nous bouclons ces lignes – est indéniable, Pato fait preuve encore d’immaturité dans son jeu, manquant parfois de lucidité et d’esprit collectif. Mais on a pu voir qu’il s’est amélioré considérablement déjà sur ce point là – à parfaire bien évidemment – c’est pourquoi il sera indispensable pour l’avenir du club s’il ne répond pas aux sirènes venant d’Angleterre notamment (lui a dit vouloir rester… tout comme Kakà à l’époque).

Filippo Inzaghi : Un petit peu à l’image de Seedorf, mais avec un temps de jeu plus réduit. Milan s’est privé – peut-être trop souvent ? – de son apport dans les rencontres décisives, en Ligue des Champions ou dans les big matchs. Toutefois, Pippo n’aurait pas pu tenir une saison entière au poste qu’il occupe aujourd’hui, soyons clair. Toujours décisif et envoutant dans ses explosions de joie lorsqu’il marque, Inzaghi se dirige lui aussi vers un statut de joker de luxe, si tant est qu’il n’était pas déjà considéré comme tel cette saison

Klaas Jan Huntelaar
: Décevant par rapport aux espoirs placés en lui. Avec son prix initial (15 millions) et son statut de recrue “star” à son arrivée, il n’a pas eu l’efficacité et le rendement escomptés compte tenu de ce qu’il a pu faire aux Pays-Bas notamment. Toutefois, il inscrira des buts importants et très précieux (Catania ou Fiorentina). Mais ils ont été trop peu nombreux pour tirer du positif de sa saison où ses incalculables ratés nous resteront gravés en mémoire (à Rome notamment). C’est vraiment l’unique déception au sens premier du terme cette saison au vu du ratio espoirs/performances.

Marco Borriello : Une autre bonne surprise de cet effectif. Il s’est enfin imposé au très haut niveau, dans un club d’envergure européenne. Lui qui restait sur sa fantastique saison au Genoa (19 buts) puis sur une à Milan totalement transparente, il a obtenu la confiance de Leonardo qui en a fait un titulaire inamovible. On a pu voir une réelle progression dans son jeu : capable de jouer dos au but, de conserver la balle, de marquer dans des positions compliquées, de décrocher pour venir chercher les ballons… Il lui manque encore une certaine régularité dans l’efficacité devant les buts et surtout des références dans les grands matchs. Mais sa saison aura tout de même suffi à Lippi pour l’emmener probablement à la Coupe du Monde.

Leonardo : N’oublions le contexte dans lequel il a commencé sa carrière, on lui a plus ou moins dit, “prends cette équipe et débrouille-toi”. Et pour un homme qui n’avait jamais entrainé il s’en sort plutôt bien. En championnat, il est dans le coup jusqu’en mars malgrè deux claques lors derbys et seul les nombreuses blessures de son effectif auront raison de lui. Le point noir reste la Champions League malgrè la belle victoire à Madrid, une qualification ras la chnouffe (la première place était prenable) e tune élimination sans discution contre Man U, même si il y avait là aussi des atténuants.

L'HEURE DU BILAN !

Des hauts et des bas. Du bien et du moins bien. Voilà comment pourrait-on résumer cette saison où la ville de Milan fut plus nerazzurra que rossonera. Mais avant de trouver les nombreux points noirs de cette saison du côté du Milan AC, repartons une dizaine de mois en arrière, quand fin Aout 2009, la Serie A reprenait. Quel supporter milanista n’aurait pas signé à deux mains en faveur d’une troisième place pour son équipe (vitale pour les finances du club qui a décidé de rentrer dans une politique de financement que l’on qualifiera de “propre”), luttant même jusqu’à mi-Mars pour le Scudetto avec l’Inter et la Roma ? Le tout, dans un Calcio qui connait un vrai regain de forme aujourd’hui avec de nouvelles formations à la lutte pour les places en Ligue des Champions comme la Samp‘ ou le Palermo, et en évitant toute frayeur pour se qualifier en Champion’s, chose rare depuis quelques saisons en Lombardie.

Concernant le parcours en Ligue des Champions, on en retiendra deux éléments importants : la belle et inattendue victoire au Bernabeù sur le score de 2-3 en phase de groupe ; la lourde défaite face à une formation de Manchester plus forte que les rossoneri lors de la double confrontation des huitièmes de finale. Ceci fut une des grosses déceptions de la saison des milanais. Ajoutons bien évidemment les deux claques prises dans les deux derbys face à l’Inter (4-0 à l’aller et 2-0 au retour en jouant à 11 contre 10 pendant une heure de jeu). Nouveau carton rouge à adresser également au staff médical du Milan – le fameux MilanLab – qui a vu la liste des blessés ne jamais diminuer au fil de la saison. Enfin, les milanais ont vu encore plusieurs éléments phares de l’effectif dirent adieu au Calcio (Dida, Favalli), qui s’inscrivent dans la continuité de l’écrémage du groupe d’Ancelotti champion d’Europe en 2007. Même si d’un côté, c’est une bonne chose de voir le club rossonero se renouveler, cela fait toujours un petit pincement au cœur de dire au revoir à des vieilles gloires du passé, surtout au Milan AC.

Mais au vu de l’effectif de cette saison et du départ d’éléments tels que Kakà, Maldini et Ancelotti l’an dernier, pour en revenir aux objectifs de la saison, le Milan avait-il les armes pour viser plus haut ? Non, et les différentes défaites encaissées l’ont montré. Que pouvait-on attendre de plus d’un Oddo par exemple ? Heureusement même que Leonardo (dont on a tellement douté lors du choix de la direction en sa faveur après le départ de Carletto) a réussi quelques petits coups tactiques à mettre à son crédit comme le fait d’insérer Seedorf au milieu du terrain à la fin de l’automne pour permettre à Milan de faire une remontée courte – mais néanmoins très intéressante – de matchs sans défaite, en essayant, par la même, de redonner une nouvelle image à ce club en le faisant jouer différemment et en le rajeunissant. Et d’ailleurs, en parlant de “jeunes”, c’est surement là qu’il faut terminer ce petit bilan de la saison : la formation Primavera des lombards a remporté la Coupe avec un effectif très prometteur sur lequel Milan veut s’appuyer dans les années à venir.

CE QUE J'ATTEND LA SAISON PROCHAINE !

Fini les paillettes, place à la jeunesse dans le recrutement qui se devra d’être efficace et peu onéreux. Il ne faut donc pas s’attendre à un été très mouvementé à Milan. Galliani a récemment annoncé qu’une seule grosse recrue est à prévoir. L’objectif de la saison prochaine devrait à nouveau être la qualification en Ligue des Champions mais ça risque de pousser fort derrière les lombards. Palermo et Napoli sont notamment deux clubs qui ne vont pas hésiter à investir, conjugué à un probable retour de la Juve, la saison prochaine risque d’être compliquée à Milan avec cet effectif toujours plus vieillissant qui aura pris un an de plus. Les dirigeants devront s’atteler aussi à une dizaine de contrats qui arrivent à terme en Juin 2011 (dont notamment par exemple Inzaghi, Seedorf, Ambrosini ou Ronaldinho). Il va donc falloir penser à les remplacer et à recruter intelligemment dans cette Serie A qui regorge de joueurs peu reconnus (tout comme la Serie B). Mais on peut encore faire confiance aux dirigeants milanisti qui ont prouvé au cours de leur gestion du club depuis 1986 être ce qui se fait de mieux sur la planète football bien qu’ils ont été peu en réussite ces dernières saisons et assez contestés par les supporters. Mais même si l’intention de Berlusconi de respecter le fair-play financier est très louable, il est encore impossible de survivre en Italie avec la seule auto-gestion. Les supporters attendent donc de ce président qui provoquent adoration et dégout dans une même phrase une énième preuve de son amour viscérale qu’il porte au Diavolo rossonero.
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Message par PsyKeDeLiK Jeu 10 Juin - 10:57

Julio a écrit:Mais on a très vite à Milan compris que les libertés qu’il avait dans le couloir (gauche notamment) lui permettait de se mettre bien plus en valeur (percussions, actions de buts, centres…). Le marquage est beaucoup plus souple que dans l’axe, et ça se remarque quand il repique d’un côté, on voit que ça se referme beaucoup plus rapidement. C’est pourquoi il choisit souvent l’option débordement sur son latéral. Son travail défensif consiste seulement à un repositionnement. Un des hommes forts de la saison qui fera partie de l’effectif lombard l’an prochain.

Tu as tout dit Julio concernant Ronaldinho, et il n'est pas le seul joueur de ce profil qui gagnerait à ce que leurs entraineurs comprennent ça et fassent de même avec quelques autres joueurs, le football en serait gagnant je crois. Je n'ai pas toujours été un admirateur de Ronnie, mais il m'a ébloui cette année, il m'éblouit plus que les Messi, CR7 et consorts personnellement... Smile ... Puis ça fait plaisir de le retrouver dans un rôle de passeur, il a régalé, il a fait des centres, des passes ralala... 'Ca change des percussionistes' qui percutent pour eux-mêmes.

Sinon, je n'étais pas au courant du geste d'Onyewu, sympatoche, je suis curieux de le voir évoluer lui. Après, je ne suis pas assez fidèle du calcio pour rentrer dans l'analyse, je dirais juste "à quand ce fameux coup de jeune pour le Milan AC?"
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Message par Blackool02 Jeu 10 Juin - 12:47

Très sincèrement vraiment impecc' l'analyse j'ai pris plaisir à te lire. Tu insiste peut-être pas assez sur le nombre de fois où le Milan AC aurai pu prendre les commandes du championnat pour ne plus le lacher. Je rajouterais d'autre commentaires plus tard... Wink
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Message par Invité Jeu 10 Juin - 15:15

Julio I love you

Très bel article , bien construit avec des petites touches d’humour qui ne laissent pas indifférent . Au niveau du contenu , je trouve les notes correctes et la saison du Milan est assez bien résumée . Concernant le futur proche du Milan , le mercato va être importantissime , car comme il a été signalé ça pousse derrière Palermo , Napoli , Samp' … Les places européennes vont être chères amis rossoneris . Pour ma part je suis assez optimiste , Allegri a tout d’un bon coach . Concernant Pato tu es sais plus sur son avenir ? Hmm

Sérieux , moi je vote un paquet cadeau Pato-Ronni pour 100M et hop hop hop vous reconstruisez un bel effectif plein d'avenir . Very happy


Dernière édition par Palermo le Jeu 10 Juin - 15:20, édité 1 fois

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Message par Toujours Vaincre Jeu 10 Juin - 15:19

J'aime beaucoup ton Analyse mais je trouve que tu appuie pas assez sur le fait que le Milan AC doit changer de profil de recrue, c'est une équipe qui ressemble beaucoup à l'équipe nationale c'est à dire qui on besoin de changement ...

Faut pas non plus oublier que le Milan AC à souvent perdu lors des confratation directe notamment face à leur rival de toujours je pense sincèrement que il devrait se réveiller et il pourrait revenir le club que on à connu dans le passé, Gatusso est vraiment l'ombre de lui même comme tu le dis si bien . Wink

Leonardo : N’oublions le contexte dans lequel il a commencé sa carrière, on lui a plus ou moins dit, “prends cette équipe et débrouille-toi”. Et pour un homme qui n’avait jamais entrainé il s’en sort plutôt bien. En championnat, il est dans le coup jusqu’en mars malgrè deux claques lors derbys et seul les nombreuses blessures de son effectif auront raison de lui. Le point noir reste la Champions League malgrè la belle victoire à Madrid, une qualification ras la chnouffe (la première place était prenable) e tune élimination sans discution contre Man U, même si il y avait là aussi des atténuants.

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Message par Rafton52 Jeu 10 Juin - 15:20

Analyse bien sympa a lire. Mais c'est vrai que le Milan devrait penser a recruter jeune, parce que c'est pas avec les Yepes & Trezeguet etc qu'ils vont misez sur l'avenir.

Pour Pato j'en sait plus : "Les paroles des joueurs ne m'intéressent pas. Je ne ferai aucun commentaire sur ce qu'il a dit en Afrique du Sud... car je n'ai même pas lu son interview. Pato a un contrat avec le Milan AC jusqu'en juin 2014. Il est intransférable, peu importe le prix" @Galliani
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Message par Julio Jeu 10 Juin - 15:33

Merci c'est sympas à vous. Wink

Palermo a écrit: Concernant Pato tu es sais plus sur son avenir ? Hmm

Bon, Pato commence sérieusement à me gonfler il à dit récemment : « Je reste si Ronaldinho reste ». Tu joues pour Milan ou pour Ronaldinho? Donc si Dinho part en fin de contrat l’année prochaine, Pato s’en va? C’est quoi ce chantage? On doit garder Ronaldinho jusque 40 ans pour garder Pato jusqu’à ses 30 ans? Franchement, qu’on vende ce genre de joueurs, moi j’en ai marre. Si tu aimes Milan et que tu veux tout donner pour ce maillot, tu restes. Dans le cas contraire, qu’ils s’en aillent tous.

Palermo a écrit: Sérieux , moi je vote un paquet cadeau Pato-Ronni pour 100M et hop hop hop vous reconstruisez un bel effectif plein d'avenir . Very happy

Mais oui et que le club arrête de chipoter : on vend les deux et on construit une grande équipe autour de Dzeko, m*rde. J’en ai marre de ces joueurs qui devraient être fiers de revêtir le maillot de Milan. Moi je veux des joueurs qui jouent par amour du club et du maillot, qui donnent tout et pas qui restent pour faire joujou avec leurs copains. Et puis il n’a rien à dire, il est sous-contrat jusqu’en 2014. Il fallait pas signer s’il voulait partir. Sa valeur n’est pas très élevée sur le marché cette année à cause de sa saison et sa non convocation. Il ne peut pas se permettre de prendre le club en otage en dictant ses conditions et ses caprices, ça me fout en rogne.

PS : Je vais essayer de répondre à chacuns mais un à la fois car je vais revenir dans la soirée ... Je ne vous oublie pas les autres , je répondrais à vos questions/réactions dans la limite du possible Wink

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Message par Invité Jeu 10 Juin - 15:47

Totalement d'accord avec toi , Milan tu l'aimes ou tu le quittes . exclamation

J'ai lu aussi que Ganso pouvait débarquer , mais que Lyon et le Réal était dessus aussi ...

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Message par Toujours Vaincre Jeu 10 Juin - 17:11

Je suis pas vraiment d'accord avec vous , c'est juste normal que Pato veux avoir des garantie sur le plan sportif pour continue l'aventure avec le Milan AC il se rend compte que sur le plan sportif c'est juste un catascrophe que ça sois en série A ou en C1 le Milan AC à vraiment perdu son temps je suis désoler quand tu vend Kaka à un prix d'or et que tu est incapable de crée une équipe compétitive et que tu vire un mec comme Léo qui à fait comme il pouvais c'était vraiment le gros démerde toi et nous fais pas chi*r siffle Yikes

Donc oui c'est devenue une obligation si il veulent garde leur meilleur element il vont devoir montre des garanti sportif et c'est le cas de tous les club, c'est comme à Paris avec Hoarau qui met la pression sur les diregeant c'est la logique du football qui fais cela il à tout de même leur carrière en jeu . Wink2
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Message par Julio Jeu 10 Juin - 20:39

PsyKeDeLiK a écrit:

Sinon, je n'étais pas au courant du geste d'Onyewu, sympatoche, je suis curieux de le voir évoluer lui. Après, je ne suis pas assez fidèle du calcio pour rentrer dans l'analyse, je dirais juste "à quand ce fameux coup de jeune pour le Milan AC?"

A vrai dire, Francesco Coco en a fait de même à l’Inter. En même temps pour le Milan, ce n’est pas un moyen de prouver “une énième fois au monde sa classe” mais bien d’économiser du fric avant tout. Et pour le joueur, l’occasion de pouvoir rester encore dans un grand club car probablement personne d’autre n’aurait voulu de lui. Tout le monde gagne, club, joueur, tifosi. Mais je dois avouer que c'est très rare ce genre de geste, chapeau ! Ensuite concernant le rajeunissement de l'effectif , le Milan a déja commencé avec Albertazzi, Strasser, Verdi et Oduamadi qui ont intégré l'équipe première. Mais même avec leurs venues, Milan est la risée du football italien. A titre de comparaison, la Juve a officialisé très rapidement Marotta et Delneri, l’Inter a pris Benitez en quelques jours et Milan a besoin de 2 mois pour engager un entraineur émergent qui a seulement 2 ans d’expérience en Série A. La Vieille Dame va officialiser Krasic et Milan se contente d’officialiser Yepes et autres Mancini. Mais où va-t-on? Si la Juve dépense, c’est simplement parce qu’elle a un vrai président. Tout réside là dessus.

Palermo a écrit: J'ai lu aussi que Ganso pouvait débarquer , mais que Lyon et le Réal était dessus aussi ...

Ganso serait con si il partait à Madrid, il n’a rien à faire au Réal à son âge. Ils prennent que des stars confirmées. Et puis le Real n’a aucun intérêt de le recruter vu qu’ils peuvent se payer le top, peu importe le prix. Alors pourquoi investir sur un jeune qui doit encore tout prouver? Les jeunes brésiliens qui sont allé au Réal en grande star se sont tous plantés (Robinho, Cicinho, Marcelo qui n’est pas aussi bon que prévu…) A Milan, ils sont spécialistes en jeunes talents brésiliens mais aujourd’hui tous les footballeurs ne pensent qu’à l’argent, donc bon...

Toujours Vaincre a écrit: quand tu vend Kaka à un prix d'or et que tu est incapable de crée une équipe compétitive

Si mes souvenirs sont bon, Kaka a était vendu pour combler le déficit engendré par le club qui avait besoin de thunes sinon le Milan serait en faillite à l'heure actuel et non pas pour recruter quelqu'un avec cette somme.

Blackool02 : J'attends t'es questions/réactions . Wink

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Message par Tieu Jeu 10 Juin - 21:06

Je suis assez d'accord avec Toujours Vaincre sur le cas Pato, c'est pas tellement le fait que ce soit Ronaldinho l'important mais plus qu'il s'agisse du meilleur joueur et celui qui peut tirer l'équipe vers le haut, sans lui l'équipe prendrait un coup sur le plan de la compétitivité.

Je n'ai pas suivi le football italien cette saison, juste les matchs de Ligue des Champions, et j'ai été sidéré de voir Seedorf sur le banc, d'ailleurs sur le peu de matchs que j'ai vu c'est lui qui a fait la différence, et il ne m'a pas paru à la rue physiquement.
Quand tu parles de "trequartista", j'ai regardé mais j'aimerai confirmation, c'est le milieu offensif derrière les attaquants c'est bien ça ? C'est clair que pour Seedorf ça doit être difficile maintenant, mais en relayeur je ne vois pas ce qui pourrait poser problème, je trouve même que ça serait là qu'il serait le meilleur car le plus influent sur le jeu, à la Gerrard, mais ce n'est peut-être simplement pas compatible avec le fait d'avoir Pirlo, non ?
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Message par Julio Sam 26 Juin - 18:01

Oui, le trequartista c'est le milieu offensif derrière les attaquants.

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