Re: [Finale] Espagne - Italie

[Max33]

p*tain ça me dégoute, horrible x:

[Goto]

La blessure de Thiago Motta a tué le match. C'est vraiment dommage. Prandelli a fait beaucoup de bonnes choses, mais ce soir il peut s'en vouloir, il n'avait pas le droit de titulariser Chiellini ce soir.

[Max33]

Il est pas content Super Mario .. Réaction de m*rde.
C'est vraiment dommage pour l'Italie. Un très beau parcours avec des gars comme Pirlo ou Buffon.
C'est vraiment pas méritait pour l'Italie de perdre comme ça. La sortie de Motta à tué le match.
L'Espagne est forte, mais pour moi l'Italie méritait mieux.

[Séb57]

Enfin pour le retour les italiens on deja prit une valise ce soir

[Max33]

Oui mais ils ont joués à 10 aussi, en étant menés.

[Séb57]

il y avait 2-0 a la mi-temps. c'etait mort.

[Céc']

On a tous été très déçus de voir l'Italie comme ça. Le score est sévère je trouve par rapport à ce que les italiens ont montré. Déjà, avec le match que Balzaretti avait fait et la reprise très rapide de Chiellini j'ai pas compris pourquoi il était dans le onze de départ. Balzaretti avait largement sa place, d'autant que c'est celui, avec Pirlo, par où les ballons sont le plus passés. Balotelli a été trop gourmand. Voilà, on a beaucoup parlé de lui et tout et bah il s'est mis en tête de réussir seul, donc là aussi on part avec un petit "handicap".
Enfin bon. Très triste car ça risque sûrement d'être le dernier EURO de Pirlo ou peut-être même d'un Buffon (quoique... un gardien ça dure plus quand même, m'enfin on verra).
Bravo aux espagnols, ils ont fait leur match.

[Vinssa"]

Dommage pour les Italiens, qui ont montré beaucoup d'envie et de solidarité, qui n'ont jamais fermé le jeu. On peut discuter le choix tactique, mais je pense que pour espérer battre l'Espagne, se contenter de fermer les couloirs et couper les trajectoires extérieures-intérieurs et vice-versa, ça ne suffit pas. Prandelli a essayé de faire jouer son équipe et a été puni, mais c'est le football, le sport. L'Italie a été valeureuse, mais a perdu contre plus forte qu'elle.

Pour revenir sur le parcours espagnol, on parle d'une equipe ennuyeuse, certainement parce que cette main mise sur le jeu, cette succession de passes qui fait courir l'adversaire et l'épuise, ôte pour le spectateur tout des ingrédients qui le font vibrer : les duels, le combat, la prise de risque, le geste technique individuel, la frappe de trente mètres dans la lucarne, le mauvais geste qui fait se lever, la sympathie spontanée pour celui qui est en difficulté défend héroïquement. Ils ne font rien de tout ça, n'inspirent aucun sentiment.

Et puis, dans l'esprit collectif, il y a la lassitude de les voir toujours là... Le Barca subit ça aussi. La demi finale retour contre Chelsea m'a rappelé des matchs du FCN, du debut 90, que j'ai pu revoir plusieurs années apres, quand il monopolisait le ballon et était incapable de marquer autrement qu'en entrant balle au pied dans le but. Mais en Espagne, je suis sûr qu'à tous les étages, ils en tirent déjà les conséquences et que les séances de tirs toutes positions sont déjà plus nombreuses, d'ailleurs au fil de la competition j'ai senti chez Iniesta cette envie grandir plus regulierement sans toute fois allé plus loin dans les idées...

Mais l'Espagne à dans son ensemble un niveau technique et physique exceptionnel. Ca ne remplace pas le spectacle mais ca régale quand même souvent...

Je ne sais plus qui a dit "la perfection est ennuyeuse". C'est exactement ça.

[Vinssa"]

L'Espagne reste au sommet

Deux buts en première période et deux autres en seconde on scellé le sort de la finale de l'UEFA EURO 2012, qui s'est déroulée dimanche à Kyiv. En dominant dix Italiens, l'Espagne est la première à conserver le titre européen et réussit des triplés historiques.
Sacrée en 1964 et 2008, la Roja rejoint l'Allemagne, qui était jusqu'à ce soir la seule à avoir gagné trois fois le Championnat d'Europe. Elle devient aussi la première équipe à remporter trois titres majeurs de rang puisqu'elle est devenue championne du monde il y a deux ans.

Ce score est le plus large de l'histoire des finales de l'EURO. Les hommes de Vicente Del Bosque, qui rejoint lui Helmut Schön en récoltant les titres mondiaux et européens, ont fait la différence en marquant deux buts dans la première période sur une tête de David Silva, qui reprenait un centre de la gauche de Cesc Fàbregas (1-0, 14e) et sur un rush époustouflant de Jordi Alba. Parti comme une fusée de son côté gauche, le néo-Barcelonais était servi par Xavi Hernández au millimètre, et allait battre Gianluigi Buffon de près (2-0, 41e).

L'Italie n'a pourtant pas démérité. Malmenée, comme contre l'Allemagne, dans les premières minutes, elle a inquiété à plusieurs reprises un Iker Casillas impérial, notamment sur une frappe d'Antonio Cassano (28e). Mais les mauvaises inspirations de Mario Balotelli et la sortie sur blessure de Giorgio Chiellini ont handicapé les quadruples champions du monde.

Antonio Di Natale, buteur face à l'Espagne lors de la première journée de la phase de groupes (1-1), était sur le terrain au retour des vestiaires et se créait d'entrée une belle occasion (47e, au-dessus). Hélas pour les finalistes 2000, les choses se gâtaient peu après l'heure de jeu avec la sortie de Thiago Motta, entré cinq minutes plus tôt alors qu'il constituait le troisième changement de Cesare Prandelli.

Les Azzurri continuaient donc cette finale à dix. Dans ces conditions, le ballon ne quittait quasiment plus les pieds des Espagnols qui marquaient encore deux buts par leurs remplaçants vainqueurs de l'UEFA Champions League avec le Chelsea FC Fernando Torres (déjà buteur en finale en 2008, 3-0, 84e) et Juan Mata (4-0, 88e).

Depuis l'avènement de cette génération exceptionnelle, personne n'arrive à contester la domination de l'Espagne. Si sa victoire couronne la primauté de la technique et de l'attaque, ses joueurs savent également s'appuyer sur une défense de fer. Casillas, qui a enchaîné un dixième match à élimination directe sans encaisser le moindre but, a ainsi gagné son duel à distance avec Buffon, impuissant. Le portier du Real Madrid CF a sorti plusieurs autres arrêts déterminants, en particuliers devant Cassano (32e), l'Italien le plus dangereux, et encore de Di Natale (52e).

Comme tous les adversaires de l'Espagne depuis quatre ans, l'Italie a globalement passé son temps à courir derrière le ballon, confisqué par les techniciens espagnols. La supériorité technique de la Roja est telle que Del Bosque s'est encore payé le luxe de se passer d'un avant-centre de métier, laissant Torres sur le banc et faisant confiance à Fabregas. Bravo l'Espagne !

UEFA.com

[Goto]

Dommage pour les Italiens, qui ont montré beaucoup d'envie et de solidarité, qui n'ont jamais fermé le jeu. On peut discuter le choix tactique, mais je pense que pour espérer battre l'Espagne, se contenter de fermer les couloirs et couper les trajectoires extérieures-intérieurs et vice-versa, ça ne suffit pas. Prandelli a essayé de faire jouer son équipe et a été puni, mais c'est le football, le sport. L'Italie a été valeureuse, mais a perdu contre plus forte qu'elle.

Pour revenir sur le parcours espagnol, on parle d'une equipe ennuyeuse, certainement parce que cette main mise sur le jeu, cette succession de passes qui fait courir l'adversaire et l'épuise, ôte pour le spectateur tout des ingrédients qui le font vibrer : les duels, le combat, la prise de risque, le geste technique individuel, la frappe de trente mètres dans la lucarne, le mauvais geste qui fait se lever, la sympathie spontanée pour celui qui est en difficulté défend héroïquement. Ils ne font rien de tout ça, n'inspirent aucun sentiment.

Et puis, dans l'esprit collectif, il y a la lassitude de les voir toujours là... Le Barca subit ça aussi. La demi finale retour contre Chelsea m'a rappelé des matchs du FCN, du debut 90, que j'ai pu revoir plusieurs années apres, quand il monopolisait le ballon et était incapable de marquer autrement qu'en entrant balle au pied dans le but. Mais en Espagne, je suis sûr qu'à tous les étages, ils en tirent déjà les conséquences et que les séances de tirs toutes positions sont déjà plus nombreuses, d'ailleurs au fil de la competition j'ai senti chez Iniesta cette envie grandir plus regulierement sans toute fois allé plus loin dans les idées...

Mais l'Espagne à dans son ensemble un niveau technique et physique exceptionnel. Ca ne remplace pas le spectacle mais ca régale quand même souvent...

Je ne sais plus qui a dit "la perfection est ennuyeuse". C'est exactement ça.

A mon avis, le soucis n'est pas venu du fait qu'ils soient si concentrés sur la possession de balle, on peut le faire, il n'y a aucun soucis là-dessus, mais il faut aussi des appels, chose qu'on n'a vu uniquement pendant la finale. Par exemple la différence entre le Fabregas de la finale et du reste de la compétition était flagrant, il a vraiment fait des courses cette fois-ci, plutôt que de toujours essayer de remiser, Alba a fait plus d'appels également, alors que la plupart du temps, il se contentait de faire des aller-retour dans son couloir sans vraiment dédoubler ou appeler le ballon (il l'a fait une fois contre la France, mais ça a été à peu près tout). Même Xavi, qu'on a vu faire surtout des passes latérales et sans réelle prise de risque, à jouer plus en une ou deux touches de balles mais vers l'avant, tout en gardant très bien le ballon.
Franchement, on n'a vu une vraie différence entre l'Espagne de la finale et l'Espagne du reste de la compétition. A croire qu'ils se sont contentés de gérer et d'avoir toute leur énergie uniquement pour la finale.

Sinon, je ne comprends toujours pas les changements de Prandelli, ni même la composition de départ, il n'avait pas le droit de mettre Chiellini qui sort de blessure et qui n'est forcément pas à 100%. J'ai pas compris non plus, pourquoi il sort Cassano qui paraissait dans un bon jour, notamment quand il a évolué face à Piqué et pourquoi ne pas avoir sorti Balotteli qui voulait battre l'Espagne à lui tout seul. Et j'ai pas compris non plus, pourquoi il fait rentrer Motta à la place de Montolivo alors que Motta n'a pas vraiment un excellent joueur offensif.

[Vinssa"]

A mon avis, le soucis n'est pas venu du fait qu'ils soient si concentrés sur la possession de balle, on peut le faire, il n'y a aucun soucis là-dessus, mais il faut aussi des appels, chose qu'on n'a vu uniquement pendant la finale. Par exemple la différence entre le Fabregas de la finale et du reste de la compétition était flagrant, il a vraiment fait des courses cette fois-ci, plutôt que de toujours essayer de remiser, Alba a fait plus d'appels également, alors que la plupart du temps, il se contentait de faire des aller-retour dans son couloir sans vraiment dédoubler ou appeler le ballon (il l'a fait une fois contre la France, mais ça a été à peu près tout). Même Xavi, qu'on a vu faire surtout des passes latérales et sans réelle prise de risque, à jouer plus en une ou deux touches de balles mais vers l'avant, tout en gardant très bien le ballon.
Franchement, on n'a vu une vraie différence entre l'Espagne de la finale et l'Espagne du reste de la compétition. A croire qu'ils se sont contentés de gérer et d'avoir toute leur énergie uniquement pour la finale.

Oui donc on est d'accord.

il monopolisait le ballon et était incapable de marquer autrement qu'en entrant balle au pied dans le but.

Je pensait aussi aux espagnols quand je dit ça.
En tout cas, l'Espagne n'a pas trop poussé pendant la competition et physiquement cela c'est vraiment ressenti pendant la finale, deja en 1ere periode l'Italie avait l'air tres rincé physiquement, ce qui n'etait pas du tout le cas de l'Espagne.

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